Les falaises où nichent les guêpiers ont été débarrassées des ligneux qui les étouffaient et rendaient le site moins attractif pour les guêpiers. Février 2017. L. Maumary. Les mêmes falaises en mars 2016, colonisées par la végétation ligneuse. L. Maumary. Les arbres recolonisant les pentes surplombant les falaises et sur les bords de la décharge prenaient trop de hauteur et gênaient la visibilité pour les guêpiers, qui doivent pouvoir détecter les attaques de l'épervier de loin. Il est apparu nécessaire de procéder à une coupe bien plus importante par rapport aux années précédentes. Cette coupe a eu lieu en février 2017, effectuée sous l'égide de la DGE-BIODIV. Une comparaison avec les années précédentes montre l’augmentation du dépôt au pied de la paroi, diminuant la partie verticale de parfois plus de 50%. Bien que les falaises aient été rafraîchies pendant l'hiver 2015/16, il faudrait intervenir à nouveau pendant l'hiver 2017/18 afin d'évacuer les dépôts amassés au pied des parois. Il faudrait créer une dépression au pied des falaises pour recueillir les dépôts futurs. Il n'est pas nécessaire de toucher la partie supérieure des parois. Fig. 1. Evolution du nombre de couples nicheurs à Colliare. L'année 2015 marque une chute drastique des effectifs. La colonie de guêpiers à Penthaz existe maintenant depuis 20 ans. Il s'agit de la plus ancienne et de la plus pérenne des colonies helvétiques. Espérons que les actions d'entretien favoriseront le retour d'une colonie à nouveau plus nombreuse ! Remerciements La DGE-BIODIV a entrepris d'importants travaux d'entretien pendant l'hiver 2015/16, renouvelés en février 2017. Même s'ils n'ont pas entièrement porté leurs fruits en 2016, ces travaux sont indispensables au maintien de la colonie de guêpiers. L'envahissement du haut des falaises par la végétation arbustives permet à des prédateurs comme ici le Faucon crécerelle d'affûter leurs proies à proximité des nids des guêpiers. 18 juin 2016. L. Maumary. Cette photo de 2014 montre que les Guêpiers ont niché ou tenté de nicher à la hauteur des terriers de renard, voire au-dessous. 2014 marque la dernière année avec plus de 20 couples. Mai 2014, L. Maumary. |
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