La Tourterelle orientale, particulièrement la sousespèce meena, est très semblable à la Tourterelle des bois; sa taille est cependant plus grande et sa coloration générale plus sombre, les plumes des parties supérieures présentant un motif plus arrondi et une bordure moins vivement colorée que cette dernière. Les côtés de la queue ne sont pas entièrement blancs. Sulgen TG, 3 mars 2020. Lionel Maumary. La sous-espèce nominale niche de la Sibérie centrale aux îles Sakhaline et Kouriles, au Japon et à la Corée, au sud jusqu'à l'est de l'Himalaya et au nord du Vietnam; S. o. meena se trouve dans le sud de la Sibérie occidentale jusqu'à l'Altaï et au sud jusqu'au Turkménistan et à l'Iran, et de l'ouest de l'Himalaya au Népal; 4 autres sous-espèces se trouvent dans le subcontinent Indien, en Asie du sud-ouest, à Taiwan et sur les îles Ryukyu (Japon). L'aire de reproduction s'étend à l'ouest jusqu'à l'Oural dans la région d'Ekaterinburg. La sous-espèce nominale, dont les populations nordiques sont migratrices, hiverne en Asie du sud-est; S. o. meena hiverne principalement dans le subcontinent Indien; les populations méridionales et les autres sous-espèces sont plus ou moins sédentaires. Dans les autres pays limitrophes, il n'existait que 4 données en France jusqu'en 2003 et respectivement une en Italie (jusqu'en 2002) et en Allemagne (jusqu'en 1999). Trois nouvelles données sont venues s'ajouter en France et deux en Allemagne jusqu'en 2019. La migration d'automne se déroule d'août à octobre et celle de printemps de fin mars à début juin. La plupart des données en Europe ont été enregistrées entre octobre et février. Les effectifs ont été réduits par une chasse intensive, notamment à proximité des zones habitées. Grâce à une meilleure connaissance des critères d'identification, l'espèce est plus fréquemment signalée en Europe. La Tourterelle orientale niche essentiellement dans les forêts de conifères et de bouleaux en Sibérie, ainsi qu'en montagne. Comme la Tourterelle des bois, elle recherche les graines et les fruits tombés au sol et se perche dans la frondaison des arbres, volontiers aussi sur des fils. Le chant rappelle celui du Pigeon ramier. L'espèce ne paraît actuellement pas menacée. |
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